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LABORAT02RE_Collage avec Thierry Tillier

Se définissant comme “artmaker”, Thierry Tillier édite des revues avant-gardistes artistiques et littéraires (Anatolie au Café de l’Aube, Devil/Paradis, Sphynx, Le Point d’ironie, etc.) depuis 1976. En pleine période punk, fasciné par la Beat Generation, il pratique principalement le collage et l’écriture dans lesquels il évoque, sans concessions, un monde déboussolé. Les grands sujets de la société de consommation se juxtaposent, se surexposent, se surimpressionnent, sans hiérarchie, ponctués de signes typographiques, de textes tapés à la machine, d’articles de presse, d’images érotiques, etc. dans une sorte de rébus polysémique. Esthétique et délicate, son œuvre livre un message critique et politique. Lorsque d’anciens chromos didactiques de botanique (groseillier rouge, poirier, amanite tue-mouches ou cèpe comestible) sont disposés sur les planches jaunies d’atlas d’une géographie révolue, Thierry Tillier souligne les changements dus à la mondialisation que nous vivons aujourd’hui.

https://thierrytillier.com/

LABORAT02RE_22.06.2019_BPS22

LABORAT03RE_Initiation au vitrail avec Bernard Tirtiaux

Né à Fleurus le 11 avril 1951, je suis le troisième d’une famille de cinq enfants. Petit, j’aime travailler de mes mains. Vers l’âge de quinze ans, alors que je suis en humanité à Maredsous, je me prends de passion pour le vitrail. J’en ferai mon métier après un passage de quatre ans par Leuven où j’étudie le droit à la faculté, le dessin, la gravure, la peinture à l’académie, le théâtre en autodidacte.
Je poursuivrai ma formation de verrier à la Cambre et puis en France pour m’établir ensuite à Martinrou. J’y aurai trois enfants. Ivan et Grégoire qui sont musiciens, Madeleine qui est peintre et illustratrice. Rompu aux techniques anciennes, j’ai réalisé à ce jour plus de 700 verrières originales. Parallèlement, je sculpte des pièces monumentales au départ de lames de verre collées. Mes œuvres sont principalement éclatées sur la France, la Suisse et la Belgique.
Côté plume, j’ai écrit de nombreux poèmes et chansons que j’interprète et dont une quarantaine ont été gravées sur disques. J’ai imaginé six pièces de théâtre dont quatre ont été montées et deux publiées.
C’est en 93 que sort aux éditions Denoël, mon premier roman “le passeur de lumière” autour de l’artisan verrier du moyen âge à qui on doit les couleurs des vitraux. Suivront “les sept couleurs du vent” 1995, “le puisatier des abîmes” 1998. “Aubertin d’Avalon” 2002, “Pitié pour le mal” 2006,”Prélude de cristal“2011,”Noël en décembre” 2015 sortiront chez J.C.Lattès.
Mordu de théâtre et de chanson, j’ai travaillé comme comédien, metteur en scène, scénographe au sein de nombreux théâtres de la communauté française. J’ai bâti de mes mains mon propre espace théâtral (deux salles de 100 et 260 places) dans la ferme de Martinrou où je demeure. J’y propose mes créations et nous accueillons des spectacles. L’activité se maintient depuis 36 ans.
http://www.bernard-tirtiaux.be/

LABORAT03RE_29.06.2019_à la ferme de Martinrou

LABORAT04RE_Permaculture design avec Patrick Everaert

Artiste depuis 30 ans, designer depuis 20 ans, permaculteur depuis 10 ans, Patrick Everaert secoue toutes ces disciplines pour vous proposer un mélange unique qui nourrit le ventre, les yeux et l'esprit. Découvrez, avec lui, comment transformer votre jardin en écosystème optimisé qui allie agrément et production vivrière.

En une journée, il vous donne un aperçu de ce que la permaculture peut générer à l'échelle d'un jardin: potager, forêt comestible, système aquatique, serre innovante,... Une diversité de fonctions orchestrées pour créer un jardin qui rencontre vos besoins tout en agissant pour et avec la nature.

SA DÉMARCHE

Je tente de voir s'il est possible d'insérer le sol dans l'imaginaire collectif. C'est la partie la plus oubliée, la plus négligée et la plus maltraitée de la nature et pourtant c'est la plus importante car tout ce qui est nécessaire à la survie de l'être humain en provient (et tout ce qui est mort y retourne). Je me dis (un peu naïvement) que si l'art pouvait révéler son ingrate beauté, peut-être que notre regard, à son égard, se modifierait et par conséquent, nos comportements.

J'ai donc entrepris de faire mon petit Monet. Je m'inspire de mon jardin pour créer des images, comme il le faisait à Giverny. Mais contrairement à lui, je n'essaie pas de transposer picturalement la beauté convenue de la végétation décorative dont-il s'entourait. Mon modèle à moi se trouve entre 10 et 30 cm sous le sol. Ce qui est évidemment nettement moins sexy et vendeur car on y rencontre des racines, des vers de terre, du mycélium et plein de bébêtes moins immédiatement séduisantes que des nymphéas. 

J'ai donc entamé une série de pièce représentant très librement des sols vivants. Je travaille toujours à partir de photos, mais je les pousse encore un peu plus dans le champ pictural que d'habitude. Cela me semble nécessaire pour compenser un sujet peu attractif et le rendre plus « séduisant » d'un point de vue conceptuel et esthétique. Par ailleurs, je suis tombé sur des carnets d'artisans japonais du début du 20ème siècle dont les dessins illustrants le flux de l'eau ou des nuages sont libres de droits. Je les insère discrètement dans mes images, ce qui est un moyen d'introduire de l'eau et ou de l'air dans mes sols, ce qui est bien le moins si on veut qu'ils soient vivants. En intégrant ces éléments datant de plus d'un siècle, je souligne aussi la nécessaire continuité temporelle de cette fondation du vivant.

http://www.patrickeveraert.info/

LABORAT04RE_21.09.2019_Chez Alix et Patrick à Charleroi

LABORAT05RE_Initiation Bande dessinée avec Dan Verlinden

Né le 19 juin 1972 à Marcinelle, Dan Verlinden découvre journaux de Spirou et Tintin chez son grand-père. Enfant, il dévore ces magazines et est fasciné entre autres par le charisme de Monsieur Choc, personnage né de l'imagination de Will & Rosy. Encouragés par des parents pratiquant la musique et le dessin, Dan s'oriente vers la section artistique de son école, et à quinze ans, s'inscrit à des cours de bande dessinée à l'Académie de Châtelet. Vittorio Léonardo, en charge de ces cours dispensés le week-end, lui permet de rencontrer les grands auteurs des Éditions Dupuis, sa maison de coeuur. A seize ans, lors de réunions de l'Up Chic, il rencontre Roba, Franquin, Peyo, Will, Morris, ... L'année suivante, il fait ses premiers pas professionnels en réalisant une planche hommage pour les vingt ans de Natacha. A peine majeur, il a une certitude : il fera de la bande dessinée son métier. Dans un premier temps, pour gagner sa vie, il se partage entre musique et dessin. A la vingtaine, il entre comme lettreur / correcteur chez Dupuis, ce qui lui permet de travailler sur tous les originaux des auteurs du catalogue : gratter, corriger et observer les petits bijoux qui lui passent entre les mains. Par la suite, il réalise des travaux rédactionnels pour le Journal Spirou. A vingt- trois ans, Thierry Tinlot, rédacteur en chef de Spirou, le présente à Tome & Janry. Immédiatement, Dan tombe sous le charme de l'atelier que le duo partage avec Stuf et Bruno Gazzotti. Plongé dans un bouillonnant climat d'émulation, Dan devient l'assistant de Janry sur "Le Petit Spirou", avant de plancher sur "Luna Fatale", le 45ème album de la série "Spirou & Fantasio". Il reste au côté de Janry jusqu'au dixième album du "Petit Spirou", avant de mettre en oeuvre un projet de science-fiction animalière avec Tome : "Rages". Le projet l'occupe pendant plusieurs années, mais la collection qui devait l'accueillir chez Dargaud fait long feu. A ce jour, le titre reste inédit. Dan redevient alors le bras droit de Janry, avant de se voir proposer de reprendre le dessin de "Soda". En 2014, "Résurrection" marque son entrée dans la série new-yorkaise la plus populaire de l'histoire de Spirou.
Dans la lignée des dessinateurs semi-réalistes qui ont fait les grandes heures des Éditions Dupuis, Dan Verlinden a un parcours étroitement lié à celui de Philippe Tome, avec lequel il a réalisé tous ses projets. En 2014 sort son premier album, le tome 13 de "Soda", un classique contemporain né dans le journal de Spirou.

LABORAT05RE_24.08.2019_Chez Kennes Éditions

LABORAT06RE_La tapisserie avec Delphine Dénéréaz

Delphine Dénéréaz est née et a grandi en France. Après un BAC STI Arts Appliqués avec mention en 2007, elle passe une année à l'atelier de Sèvres à Paris, ce qui lui permet de faire son choix de spécialisation.
Suite à 5 années dans l'atelier design textile de La Cambre sous la houlette de Anne Masson, elle obtient son master avec distinction en 2013. Lors de son diplôme elle est repérée par le MAD (Mode et design center) de Bruxelles qui va la soutenir et grâce à qui elle a l'opportunité d'exposer dans différents salons et expositions internationaux à Bruxelles, Cologne, Courtrai, Hong Kong. En 2016, elle collabore avec le Who's Next, pour deux expositions à Paris puis à Tokyo. De 2013 à 2016, avec d'autres designers, elle ouvre et gère un atelier/boutique Superstrat, vitrine sur la jeune création. Revenue en France en juillet 2017, elle a axé l'ensemble de sa démarche sur les notions de mémoire de l'objets et le réemploi ainsi que sur la technique du tissage. elle produit des grandes tapisseries en matériaux recyclés. Durant l'année 2018 elle a exposé à Bruxelles, Marseille, Paris et Arles entre autre.

Du bouquet de fleurs fraiches devant la fenêtre, de mes errances internet, et de ma vie rêvée dans un palais grec.
 

Je m’intéresse aux témoignages, tant par la matière que par les motifs.
Mais ceux qui n’ont pas de valeur autre que sentimentale
Les porte bonheurs, les gris gris, les talismans, les doudous.

Éloge d’un âge mouvant, errant, insouciant. Souvenirs d’une adolescence rurale, glander au skate park, trainer à la rivière, virées en motos dans les champs, match de foot et fumette.
Eastpack recouvert de mantras au blanco, agenda saturé de symboles collectifs, qu’un tout à chacun s’approprie, la quête d’une identité propre par l’intégration du groupe à grand renfort de logos, signes et sigles.
 
Donner de la valeur à ce qui apparemment n’en a pas, matériaux pauvres destinés à la poubelle, textiles du quotidien le plus trivial mais qui portent en eux la charge de nos émotions les plus intimes.
 
Je joue de la rencontre d’une technique traditionnelle avec des symboles actuels à la croisée des cultures.
Je ramasse, je collecte, je glane, images et matériaux, au grès de mes promenades aujourd’hui devenues citadines

LABORAT06RE_08.12.2019_au BPS22

LABORAT07RE_Conférence sur le Pain_Culture des champs, culture des hommes avec Roland Feuillas

Au début des années 2000, Roland Feuillas quitte une carrière de chef d'entreprise. L'opportunité de mettre en exploitation le moulin seigneurial de Cucugnan, dans les Hautes Corbières, représentait pour lui une invitation à comprendre le Pain dans toutes ses composantes. Mais pas n'importe lequel : un Pain santé redonnant à connaître le goût des blés anciens, moulus fraîchement sur meules de pierre et panifiés à l'aide d'un levain naturel, et qui en restitue la puissance nutritionnelle. Aidé par sa formation scientifique, il travaille a maîtriser toutes les séquences du cycle de la transformation du grain au Pain, en artiste des longues fermentations et des cuissons au feu de bois, en paysan qu'il rêve de devenir. Ce retour aux blés anciens, ce choix de quitter la ville pour la nature avec l'exigence de la servir ont attiré les amateurs de Pain vivant, les gastronomes, les chefs étoilés et les médias du monde entier. Ils ont permis d'installer le Pain au centre d'un nouveau paradigme plein de promesses.

« Un personnage haut en couleurs qui nous invite à penser le pain autrement : le pain depuis le grain. Révolution copernicienne ! Après avoir tourné le dos à une vie menée à grand régime de stress et de manquement à soi-même, Roland Feuillas s’est fait paysan-meunier boulanger

Il mène son aventure avec sa femme Valérie aux pieds des forteresses cathares, présence qui n’est pas anodine, dans la pure tradition des Berthelot, Supiot et autres croisés du pain de vie.

C’est un pain qui ne tombe pas du ciel, non, mais qui sort de terre, aidé par ces boulangers sages-femmes (il faudrait ici oser le masculin). A quoi reconnaît-on ces boulangers sages-femmes

A leur aptitude à questionner la qualité des semences mises en terre (inséminer), le mouvement des blés que plie la tramontane, les migrations des sangliers invités à passer leur chemin, le travail des meules comme deux mains qui écraseraient une poignée de noix, l’odyssée lente et ample des levains.

Au contact de ces êtres qui ont su relier le fournil au champ et à la Terre-Mère, le boulanger ne peut plus regarder son pain comme avant. Un peu comme un vigneron qui découvrirait pour la première fois, sortant de sa cave, une vigne. »  Jean-Philippe de TONNAC

LABORAT07RE_05.10.2020_à la Brasserie de l'Eden_Charleroi

LABORAT07RE_02_07.02.2020_à la Maison de la Laïcité_Charleroi

LABORAT08RE_Lecture photographique avec Georges Vercheval

Photographe, enseignant, fondateur et Directeur honoraire du Musée de la Photographie à Charleroi

Né à Charleroi en 1934, Georges Vercheval étudie la photographie à Vevey, en Suisse. Il se forme ensuite en dessin et peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Charleroi, auprès de Marcel Gibon et de Jean Ransy. Il y rencontre Jeanne Vervoort, qui sera son épouse et sa complice... Ils seront actifs à Charleroi, Bruxelles, Morlanwelz, La Louvière.

En marge de sa pratique professionnelle, au Musée de Mariemont et pour le Bulletin des Musées de Belgique, il poursuit une activité créative et expose dès les années 60 en Belgique et à l’étranger. En 1962, une proche collaboration avec Félix Roulin et Gabriel Belgeonne permet au groupe de remporter le prestigieux Prix Koopal - Synthèse des arts plastiques.

Il enseigne la photographie dès 1962 à l’Ecole d’art de Maredsous puis à Namur, à l’IATA. Il poursuit à l’Institut des Arts de diffusion à Bruxelles, à l’Académie des Beaux-Arts de Tournai et à l’Académie des Beaux-Arts de Charleroi où, avec Pierre d’Harville et Franco Meraglia notamment, il fonde le groupe Ph7. En charge pendant quelques années de l’atelier de photographie de l’Ecole supérieure des Arts visuels à Bruxelles - La Cambre, il y donnera jusqu’en 1998 le cours d’Histoire de la Photographie.

Dès 1976, soucieux de partager le plaisir de l’image, il envisage la création d’un musée de la photographie à Charleroi et, dans cette optique, il organise des expositions en divers lieux, dont La Mezzanine et le Palais des Beaux-Arts - exposition « f64 » : Edward Weston, Imogen Cunningham, Dorothea Lange, etc.). La revue Photographie Ouverte naît alors, ainsi que le Prix Photographie Ouverte ! C’est au Palais des Beaux-Arts, avec la complicité de Robert Rousseau, son directeur, qu’il organise la Première Triennale Internationale de Photographie en 1980-81, dont le succès décide la Ville de Charleroi et singulièrement Jean-Pol Demacq, ancien bourgmestre de Mont-sur-Marchienne, à soutenir le projet de musée. La Ville favorise ainsi, dans une première étape, l’ouverture de la Galerie du Musée de la Photographie, rue Huart-Chapel, préfiguration du musée. C’est là qu’avec son équipe, il s’emploie à organiser une soixantaine d’expositions, jusqu’en 1987...

Le Musée de la Photographie à Charleroi s’ouvre à l’Ancien Carmel de Mont-sur-Marchienne en avril 1987, sous l’égide de la Communauté française de Belgique. Il le dirige jusqu’en mars 2000. La succession est depuis lors assurée par Xavier Canonne.

Les préoccupations de Georges Vercheval le mènent alors, à la suite de Bernard Foccroulle et de Laurent Busine, à présider l’Association Culture et Démocratie dont il est membre depuis plusieurs années et dont il partage la philosophie. D’autre part, il donne des conférences à propos de la photographie, de son histoire, de son importance dans les medias, notamment au Burkina Faso pour le Département Journalisme et Médias de l’Université de Ouagadougou, et en Guinée-Conakry, pour l’Agence internationale de la Francophonie.

LABORAT08RE_09.02.2020_au Musée de la Photographie de Charleroi

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